La communauté au jour le jour...

Le 24 mars 2024, au monastère St Joseph de Brou-sur-Chantereine
notre Sœur Lucie de la Purification (Lucie Le Guyadec) est retournée à Dieu
à l’âge de 93 ans, dans la 65ème année de sa Profession.

Notre sœur Lucie est née et a grandi dans une famille chrétienne d’agriculteurs de Bretagne. Elle est toujours restée attachée à celle-ci, et reconnaissante pour l’éducation chrétienne qu’elle y a reçu.

Dès sa jeunesse elle a été handicapée par des douleurs à la hanche et un fort asthme, qui ne lui ont pas permis d’étudier longtemps. Elle a commencé à travailler à la ferme à 14 ans. Lorsqu’elle a entendu l’appel du Seigneur, plus tard, elle ne pensait pas pouvoir y répondre du fait de son état de santé, mais elle a été orientée vers notre Congrégation.

Chez nous, elle s’est montrée discrète, timide à l’excès, très consciencieuse dans son travail. Habile de ses mains, elle a fait beaucoup de couture, notamment des vêtements liturgiques. Elle se sentait plus à l’aise dans des petites communautés : Montligeon (Orne), Nans sous Sainte Anne (Doubs), et elle a fait partie du groupe des fondatrices à Uzos (64). Là, s’est révélé son esprit fraternel, son bon sens, qui lui ont valu d’être élue conseillère, capitulante pour un chapitre général, ou nommée sous-prieure à St Loup sur Aujon (52). 

Sur son lit de mort, elle a continué à accueillir ses sœurs d’un beau sourire, ne pouvant plus s’exprimer autrement.

Sa devise : Tu es fortitudo nostra et gaudium nostrum, Tu es notre force et notre joie.

Le 28 mars 2024,
à l’EHPAD de la Bucaille à Cherbourg (50)
notre Sœur Thérèse-Marie de l’Assomption (Marie-Thérèse) Le Coutour
est retournée à Dieu
à l’âge de 95 ans, dans la 70ème année de sa Profession.

Sœur Thérèse-Marie est née et a grandi dans une famille très chrétienne, comptant 12(ou 11 ?) enfants, dans la Manche. Au moins quatre d’entre eux consacrèrent leur vie au Seigneur. L’une de ses sœurs étant entrée chez les sœurs missionaires des campagnes, elle entendit parler de la communauté de Brou, où Soeur Ghislaine, leur fondatrice, avait fait son noviciat. Elle est entrée en septembre 1950, et reçu le nom de Soeur Marie-Henri. Elle était professe temporaire quand on remarqua un tempérament ‘lymphatique’. Mais elle était très agréable avec les autres sœurs, soucieuse de mener une vraie vie religieuse, et on la laissa continuer. Elle travailla à la cuisine et en couture et vécut longuement dans les communautés d’Andecy et d’Uzos. Dès sa première année de profession perpétuelle, elle dû consulter un psychiatre, et fit plus tard plusieurs séjours en établissements spécialisés. C’est à la fin de l’un de ceux-ci que son frère, évaluant mal son état, vint la chercher pour tenter de la garde ‘à la maison’. Six mois plus tard, en novembre 2004, elle entra à l’EHPAD de la Bucaille, où elle a fêté ses 60 ans de profession, et est restée jusqu’à son décès.

Nous sommes sûres que le Seigneur, ayant reconnu en elle sa servante, comme sa devise le soulignait, l’a accueillie dans sa Miséricorde.

Profession de Soeur Sarah : le 13 octobre 2019

 chant du Suscipe

 
prosternation pendant la litanie des saints

Bénédiction finale
le déjeuner
Sr Sarah avec Mgr Nahmias et sa famille venue du Kenya pour l'occasion